Deuxième vague avant la troisième, etc...
La FFA est en panne d’idées. Seuls les sportifs de haut niveau (plus grand qu’1m 90) peuvent s’entraîner librement avec une dérogation spéciale à la clé. Les tocards et athlètes amateurs doivent respecter les contraintes du confinement, 1 heure, dans un rayon de 1km à vol d’oiseau autour le leur domicile (et tout dépend de l’oiseau). Autrement dit, pour un coureur d’endurance, aucun entraînement digne de ce nom.
La lutte dans la boue, une idée abandonnée par la FFA
Initialement, la FFA aurait projeté de proposer à ses adhérents la pratique de la lutte dans la boue. Cette activité s’effectue sur place, dans son jardin. Mais après une réunion marathon auprès du ministère des sports, ce projet a été rejeté. Une lutte entre deux athlètes ne permettrait pas de respecter les gestes barrières. La FFA a bien proposé de réaliser ces luttes en mode simulé, via une application mobile, mais le gouvernement s’est montré ferme sur ce point. La lutte boueuse ne sera pas le successeur du trail nature. C’est alors que la FFA a eu une idée ingénieuse. Avec l’annonce de la multiplication des vagues COVID, une idée a germé dans l’esprit du stagiaire FFA en charge de la coordination nationale des athlètes. Qui dit vagues, dit surf, non ?
Le Surf, le sport ultime prochainement proposé par la FFA
En cette période sombre pour les athlètes amateurs, la Fédération Française d’Athlétisme ne reste pas les bras croisés. Bien au contraire. Face à l’impossibilité d’organiser la moindre course, la FFA doit proposer prochainement aux athlètes la pratique d’une activité sportive de complément. En effet, avec les multiples vagues annoncées par les scientifiques pour les années à venir, la FFA croit en la pratique massive du surf. Il s’agit d’une activité qui s’exerce seule, respectant ainsi les règles de distanciation et le respect des gestes barrières. Par ailleurs, les équipementiers partenaires s’en frottent d’ores et déjà les mains d’avance, il faudrait équiper près de 3 millions de licenciés. Enfin, côté équipement, de gros travaux seraient à prévoir afin d’incliner les plans d’eau existants en France. Les piscines pourraient être remplies de gel hydroalcoolique et les surfeurs n’auraient plus qu’à attendre les vagues. De quoi, non seulement occuper les athlètes, mais également de relancer l’économie toute entière. La FFA pensant même proposer que l’on incline un bon nombre de plans d’eau en France, afin de créer un courant permettant aux athlètes santé de pratiquer, sans avoir à maîtriser totalement la gestuelle du surf sur de grosses vagues. Il fallait y penser.